Histoires inspirantes

Et si toi seul pouvais sauver une vie?

Pour Samer, qui donnait du sang aux six semaines, aider les autres a toujours été une priorité. Après s’être trouvé dans l’impossibilité de donner du sang et du plasma, Samer s’est tourné vers le Registre des donneurs de cellules souches d’Héma-Québec.


 

Une histoire vaut mille mots

Un seul don de cellules souches peut changer le parcours de toute une vie. Découvrez l’histoire touchante de Sofia, une jeune fille de sept ans tombée gravement malade, et de Clémentine, la donneuse qui lui a sauvé la vie.

La rencontre

Le don de cellules souches en 6 questions


Pourquoi j’ai dit oui pour faire un don de cellules souches.

Je me suis inscrite au Registre des donneurs de cellules souches en 2012, lors de ma dernière année de CÉGEP, année où j’ai aussi effectué mon premier don de sang. Pourquoi je me suis inscrite au Registre? Pour aider.

Parfois, on se sent tout petit, on a de la difficulté à voir le bien autour de nous, on pense qu’on ne peut pas changer le monde, que nos actions sont trop petites pour faire une différence. Alors on décide simplement de ne rien faire parce que de toute façon, ça ne changera pas le cours des choses. Moi, je crois que c’est faux. Je crois que même le plus petit des gestes peut changer le monde aux yeux d’une seule personne, et ça pour moi c’est une raison suffisante de vouloir aider. On ne sait jamais si notre sourire sauvera la vie de la personne qui le reçoit. Alors, imaginez du sang, des cellules souches...

Voilà qui je suis, une femme qui croit dur comme fer que chacun a droit à sa chance, et que la chance se provoque et se partage.

J’ai la chance d’avoir la santé, et j’aime à penser que j’offre l’espoir d’avoir cette chance à quelqu’un d’autre. L’encourager à vouloir s’accrocher, à croire que même lorsqu’on est seul, un parfait inconnu peut se soucier de nous.

Quelques heures à l’hôpital, ce n’est rien pour moi comparativement à la personne qui s’y rend pour recevoir des soins critiques, et qui ne sait pas si demain va exister.

Étrangement, dès mes premiers rendez-vous à l’hôpital pour la préparation au don, je me suis sentie un peu comme un imposteur. Les gens que j’y ai rencontrés étaient émus par le fait que j’étais une donneuse non apparentée. À mon retour au travail après le don, mes collègues m’avaient fait livrer des fleurs et m’ont félicitée en me serrant dans leurs bras. J’étais reconnaissante, mais mal à l’aise. J’aurais presque aimé que mon geste soit banalisé, car pour moi, c'était naturel et évident de le faire.

Malheureusement je n’ai pas eu la chance de rencontrer la personne pour qui j’ai fait mon don en 2016, mais j’y pense régulièrement et j’envoie à cette personne toutes mes douces pensées.

Ce contenu ne s'affiche pas, car les témoins (cookies) de personnalisation sont désactivés pour ce site. Pour cette raison, votre expérience de navigation n'est pas optimale.
Personnaliser les témoins